Le métier d’illustrateur n’a jamais été aussi accessible et mis en avant qu’aujourd’hui. On voit de l’illustration partout : sur des publicités, sur nos vêtements, sur le web et surtout sur les réseaux sociaux.

Quand j’ai commencé à travailler en tant que graphiste freelance il y a quelques années, je me demandais comment les illustrateurs que je suivais avaient réussis à en vivre. Pour moi c’était un monde fermé, impossible d’accès lorsque l’on ne connaissait personne dans le métier. J’ai appris par la suite qu’il y avait un moyen pas si complexe de trouver des clients et de se démarquer par son style graphique.

Publier sur les réseaux sociaux, la meilleure solution ?

Publier sur les réseaux sociaux n’est pas la seule solution ni forcément la meilleure pour chacun, mais pour moi c’est la solution la plus simple et la plus fun.

Quand j’ai commencé à publier sur Instagram tous les jours début 2020, j’ai vite pu entrer en contact avec d’autres illustratrices. Ces amies numériques m’ont aidé à pendre confiance en moi, en me montrant les premières pistes pour évoluer sur Instagram.

Le plus dur quand l’on commence à poster sur les réseaux sociaux n’est pas le manque de contenu, mais plutôt le syndrome de l’imposteur. On se pose sans cesse la question de la légitimité : « qui suis-je pour poster mon travail et attendre que les autres le « like » ?« .

Au final j’ai arrêté de me poser des questions, et j’ai réalisé le défi de poster une illustration par jour. Tous les artistes que j’admire ont commencé avec 0 abonné. Ils ont réussi à construire une communauté engagée et à vivre de leur activité. Pourquoi pas moi ?

J’ai donc commencé à publier tous les jours. En 4 mois de temps, je suis passée de 2000 abonnés à 20.000 abonnés sur mon compte @aurore.bay.

Je m’amusais à créer des illustrations diverses tous les jours, à participer à des DTIYS, à lancer des challenges, j’ai pris goût aux stories quotidiennes et j’ai commencé à discuter avec plus en de monde.

Et ça a payé : le premier client qui m’a contacté après m’avoir découvert sur Instagram a été Adobe. Et depuis je n’ai plus eu à démarcher. J’ai trouvé mes quelques clients récurrents, et des partenariats ponctuels pour mes réseaux sociaux.

Un métier visuel est un métier qui se montre

Le métier d’illustrateur consiste, de par sa définition, de créer un visuel illustré attrayant, accrocheur et percutant permettant la vente d’un produit. (Attention, ne pas confondre le métier d’artiste et d’illustrateur commercial !). Que ce soit en édition, éditorial, publicité, sur le web ou sur des produits physiques, l’illustration est faite pour séduire et vendre.

Pour qu’un prospect t’offre la possibilité de travailler avec lui, il va falloir le séduire par tes capacités à illustrer. Mais pour qu’il te trouve et te propose un contrat, il va falloir te mettre en avant et te démarquer des autres illustrateurs !

Le métier d’illustrateur est donc un métier qui se montre. Plus tu es visible, plus tes chances d’avoir du travail augmentent.

Ta chance aujourd’hui, ce sont donc les réseaux sociaux : ces applications totalement gratuites qui te donnent la possibilité de toucher un nombre presque illimité de personnes.

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Ce que j’ai appris en postant sur Instagram

M’occuper de mes réseaux sociaux comme une partie à part entière de mon travail m’a permis d’apprendre le marketing, la communication et l’organisation professionnelle.

Avant les réseaux sociaux, je procédais comme ça :

• Je cherchais parmi plusieurs prospects des propositions de projets. Je répondais à plein de messages, je faisais plusieurs devis et je passais pas mal de temps au téléphone à expliquer ce que je faisais.
  
• Je trouvais enfin un client parmi tous mes prospects, et je faisais le projet.
  
• Une fois le projet terminé, je recommençais tout le processus pour trouver un nouveau client.

Cette façon d’exercer en freelance me permettais de travailler et de gagner ma vie, mais n’était efficace qu’à court terme. Si je partais un mois en vacances, je n’avais plus de prospects pour le mois suivant.

Les réseaux sociaux, c’est une visibilité différente par rapport à un portfolio sur un site personnel. Ça m’a permis d’avoir un canal rassemblant toute une communauté de personne qui apprécie mon travail. Je peux leur montrer directement ce que je fais. Je peux être présente en postant des stories et en répondant aux messages. Je peux être « humaine et vraie ». Et surtout, j’ai maintenant assez de contenus pour que ceux-ci soient actifs même quand moi je ne le suis pas.

En bref, même quand je suis en vacances, mon contenu continue de tourner et de nouvelles personnes continues de voir ce que je fais et d’apprendre de moi. De même pour de potentiels prospects. Je continue de recevoir des propositions de projets même quand je ne suis pas active.

Alors oui : poster sur les réseaux sociaux prends du temps.

Mais au final, je suis persuadée que ça va me permettre une longévité dans ma carrière d’illustratrice. Je vais donc continuer à passer 50% de mon temps à poster sur les réseaux sociaux, et 50% de mon temps à réaliser des projets clients.

Et je pense que tu devrais en faire de même 🙂

Apprendre à se servir des réseaux sociaux quand on est illustrateur

Je pense que tu l’as compris, j’adore les réseaux sociaux. Et mon objectif est d’aider mes collègues illustrateurs à réussir à bien s’en servir pour avancer dans leur activité de créatif.

C’est pourquoi j’ai écris ce cours :

J’ai réuni en un seul cours toutes les choses à connaitre à propos d’Instagram. Si tu es débutant et que tu souhaites commencer à poster sérieusement sur la plateforme, alors ce cours est fait pour toi.

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On se retrouve très vite sur les réseaux ! 🙂